La Robotic Process Automation (RPA) s’impose désormais dans les entreprises selon une étude Deloitte « Global Robotics survey ».
Le principe de la RPA repose sur l’automatisation des procédures et tâches simples, répétitives et rébarbatives. L’objectif est de libérer l’humain pour lui permettre de se concentrer sur les missions à forte valeur ajoutée. Une problématique au cœur de l’organisation des cabinets comptables, avec l’essor des nouvelles technologies.
Selon une étude Deloitte « Global Robotics survey », la RPA est largement expérimentée dans les entreprises et se déploie progressivement.
Une meilleure reconnaissance des bénéfices de la RPA
Les avantages de la robotisation sont aujourd’hui mieux compris et s’appuient sur des résultats tangibles.
En adoptant la RPA, les structures visent l’augmentation de la productivité (38 %), l’amélioration de l’expérience utilisateur (18 %) et l’automatisation à grande échelle (16 %). Par ailleurs, le déploiement de la robotique continue de dépasser les attentes des organisations, en termes de productivité (95 %), de coût de mise en œuvre (94 %) et de conformité (93 %).
Les cadres dirigeants et directeurs métiers sont les meilleurs promoteurs de ces projets.
Quels freins au déploiement massif de la robotisation ?
Au-delà du choix des activités à automatiser et du besoin de concevoir les processus de bout en bout, le manque de vision stratégique et les difficultés à mobiliser les services informatiques, sont les plus grands obstacles au développement de la RPA.
Un grand nombre d’entreprises ont trop vite amorcé le changement, sans prendre le temps de construire une vision claire, de fixer une ambition et d’élaborer une feuille de route correspondant aux objectifs retenus.
La DSI doit en outre être impliquée dès le début de la transformation. Son positionnement est central et sa mobilisation, décisive.
« Le déploiement de la RPA à grande échelle dépend désormais de la capacité des entreprises à élaborer une vision et une stratégie claires tout en suscitant l’engagement de leurs cadres » a commenté Xavier Muller, Associé Services Financiers chez Deloitte.