Selon l’étude mondiale réalisée par The Economist Intelligence Unit, en partenariat avec Mazars, la majorité des entreprises financières interrogées affirment avoir renforcé leurs standards éthiques au-delà des nouvelles exigences réglementaires. Le rapport met en évidence le rôle central des technologies digitales pour garantir la transparence financière et la sécurité informatique.
Mazars, organisation internationale, intégrée et indépendante, spécialisée dans l’audit, le conseil et les services comptables, fiscaux et juridiques, a publié un nouveau rapport intitulé « Digital Finance: Meeting ethics and compliance in financial services » (« Digital Finance : relever les défis en matière d’éthique et de conformité dans les services financiers »). L’enquête démontre comment les sociétés financières répondent à l’arrivée des nouvelles réglementations et à l’envolée des pratiques digitales dans le secteur. Leur objectif est d'améliorer l'évaluation du risque, d'accroître la transparence et de regagner ainsi la confiance du public, altérée par la crise financière.
L’étude s’inscrit dans la démarche globale, Business. For GoodTM, proposée par Mazars qui encourage les dirigeants d’entreprise à adopter un comportement éthique et une approche socialement responsable dans la conduite de leurs affaires. L’objectif est de mettre en exergue les deux principales préoccupations formulées par ses clients : les modifications réglementaires à la suite de la crise financière de 2007/08, et le potentiel des innovations digitales.
Parmi les points clés de l’enquête :
- Les trois-quarts des entreprises du secteur financier ont amélioré leurs normes de conduite éthique, au-delà du niveau d'exigence prévu par la loi, grâce aux technologies de cyber-sécurité et d’analyse de données.
- 80 % des sociétés du secteur financier constatent une amélioration de leur image de marque après la mise en œuvre de normes éthiques plus élevées et d'une plus grande transparence.
- Moins de 50% des sociétés du secteur financier interrogées admettent avoir introduit des nouveaux codes de conduite internes ou des procédures commerciales favorisant l’intégration de l’éthique à la culture de l’entreprise.
En complément, on remarque que le volume (47%) et la portée (45%) des régulations sont à l’origine des plus grandes inquiétudes opérationnelles. Les principales préoccupations en termes de réglementation concernent la sécurisation du stockage et le traitement des données (58%). L’augmentation des défaillances de cyber-sécurité impactant les sociétés de services financiers et leurs clients inquiètent 75% des entreprises interrogées. Enfin, la majorité (87%) affirme qu’externaliser leur traitement de données à des fournisseurs tiers pourrait créer de potentiels problèmes d’éthique et de conformité pour leurs propres entreprises.
“Les technologies digitales peuvent aider les sociétés du secteur financier à perfectionner leurs services, à maitriser les risques et améliorer leur conduite éthique. Pourtant, très peu de ces entreprises ont changé leurs procédures internes ou commerciales malgré l’émergence de ces nouveaux outils" précise Emmanuel Dooseman, Global Banking Leader pour Mazars.