Baromètre Talents 2023 : quelles attentes au travail de la génération Z ?

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EY et SKEMA Business School ont publié les résultats de leur premier baromètre conjoint sur les attentes des jeunes vis-à-vis de l’entreprise.

Mené en septembre 2022 par OpinionWay, celui-ci donne la parole à 1 400 étudiants français et internationaux entre 21 et 25 ans afin de comprendre leur état d’esprit vis-à-vis de leur avenir, leurs attentes en matière de premier emploi, de sens au travail et leur perception des conditions de travail. Il met également en lumière leurs aspirations en matière de RSE.

Une recherche de cohérence entre épanouissement personnel et intégrité professionnelle

Les critères prioritaires au moment de choisir une orientation professionnelle sont multiples. Ils reposent d’une part sur le potentiel de carrière et d’apprentissage : les possibilités d’évolution de carrière lors de la recherche de leur futur emploi est ainsi le premier critère jugé prioritaire par les répondants (80 % devant l’intérêt des missions et des tâches confiées). D’autre part ils reposent sur les valeurs de l’entreprise et sa raison d’être, critères tout aussi importants pour les étudiants de SKEMA Business School lors du choix d’une orientation professionnelle (87 % dont 49 % déclarent que cela est prioritaire).

Quand les étudiants définissent un travail « qui a du sens », la majorité d’entre eux (61 %) mentionnent spontanément un travail qui conduit à se sentir motivé et stimulé par ses missions. C’est un travail qui permet de s’épanouir professionnellement (54 %) dans lequel ils sont en accord avec leurs convictions (52 %) et leur travail est utile pour la société (51 %). Quand on parle de sens au travail, le plus important pour les étudiants est la contribution sociétale de l’entreprise, le fait que ses activités apportent quelque chose de positif à la société aux niveaux social et environnemental (76 %). Les engagements prioritaires sont liés au respect de l’éthique dans les activités économiques (82 %), à l’égalité femmes-hommes (74 %) ou encore à la réduction de l’impact sur l’environnement (71 %).

Des étudiants exigeants face à leur employeur

Près de six étudiants sur dix déclarent qu’il est normal en début de carrière de travailler beaucoup pour apprendre et faire ses preuves, quitte à ce que la vie professionnelle prenne une grande place par rapport à la vie personnelle (61 %).

Cependant, le rapport au temps du travail a été manifestement transformé par la crise sanitaire. Si la flexibilité et l’équilibre vie professionnelle-personnelle ne sont pas le premier critère de choix de l’orientation professionnelle pour les étudiants, la quasi- totalité des répondants jugent que l’épanouissement passe par une conciliation harmonieuse entre vie professionnelle et vie personnelle (96 % dont 59 % pour qui cette affirmation correspond très bien à leur opinion). Plus d’un tiers d’entre eux déclarent que, même en début de carrière, il est indispensable de préserver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, quitte à progresser moins vite (38 %). A terme, ils sont 77 % à estimer pouvoir refuser un poste ou le quitter si l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’est pas respecté.

Des jeunes attentifs à l’ambiance de travail et à l’accompagnement de managers inspirants

Dans une volonté de se professionnaliser rapidement, les étudiants ont prioritairement besoin de continuer à apprendre. Avoir la possibilité d’apprendre beaucoup est une dimension importante de leur premier emploi pour sept étudiants sur dix (70 %).

Par ailleurs, travailler dans un esprit d’équipe positif et constructif correspond très bien à l’idée que se font les étudiants du monde professionnel (77 %). Dans le même sens, ils sont près des deux tiers à estimer que l’ambiance au travail permet de s’épanouir (68 %), à souhaiter évoluer auprès de personnes inspirantes (62 %) et à vouloir des managers qui se soucient de les faire progresser (61 %).

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