Rydge Conseil officialise sa création

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Le nouveau cabinet Rydge Conseil, issu de la revente par KPMG de son activité dédiée aux entrepreneurs, a officialisé sa création ce 26 juin 2026. Portée par 250 associés et soutenue par TowerBrook Capital Partners, la société se veut indépendante et entend se positionner comme le premier cabinet dédié aux entrepreneurs sur le marché français.

C’est une page qui se tourne pour les activités de conseil aux entrepreneurs de KPMG en France. 250 de ses anciens associés annoncent la création de Rydge Conseil, nouvel acteur se revendicant « indépendant » dans le paysage du conseil.

Accompagnée financièrement par TowerBrook Capital Partners, l’opération marque la revente de cette division du cabinet d’audit et de conseil à ses propres cadres, désormais réunis au sein d’une société d’exercice libéral. KPMG, de son côté, affirme recentrer ses activités sur les grands comptes et ETI, poursuivant ainsi sa stratégie de spécialisation et d’innovation au service de ces segments

Une ambition revendiquée par ses créateurs

Selon les fondateurs de Rydge Conseil, l’objectif est de « prendre leur destin en main » pour mieux servir une clientèle composée de dirigeants de TPE, PME, ETI et d’associations. Le cabinet affirme employer 4 500 collaborateurs, répartis sur 200 implantations en France, et accompagner quelque 100 000 clients.

La société met en avant une offre structurée autour de quatre expertises : expertise comptable, gestion sociale et ressources humaines, conseil juridique et fiscal, conseil opérationnel et financier. L’accompagnement serait complété par des solutions digitales et un programme de formation continue via Rydge Académie.

Un positionnement axé sur la proximité

Selon les propos relayés par la société, Rydge Conseil entend se distinguer par une forte proximité territoriale et une approche « pensée par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs ». Les dirigeants insistent sur la volonté d’offrir un accompagnement adapté aux enjeux spécifiques des TPE, PME, ETI et associations, dans un contexte de transformation du secteur, marqué notamment par la digitalisation et la concentration des acteurs.

Reste maintenant à savoir si cette nouvelle société découlant d’une opération classique de spin-off, d’une relocalisation du capital entre anciens cadres avec la participation d’un fonds d’investissement, parvient à dépasser l’effet d’annonce pour transformer réellement la relation entre cabinet de conseil et tissu entrepreneurial local.

S.W.