Le réseau d’expertise comptable Walter France a organisé en partenariat avec la DFCG un petit-déjeuner conférence sur le thème : quelles soft skills cultiver pour être le DAF que tout le monde s’arrache ?
Si le savoir-faire technique demeure un prérequis incontournable pour exercer le métier de directeur administratif et financier (DAF), il ne semble plus suffisant aujourd’hui. Ces compétences doivent être complétées par un savoir-être – les fameuses soft skills – en adéquation avec le poste et la culture de l’entreprise.
Alors, quelles soft skills cultiver pour être le DAF que tout le monde s’arrache ? Le cabinet Walter France s’est penché sur le sujet en partenariat avec la DFCG lors d’une conférence dédiée, animée par Céline Chicot, Directrice de mission Conseil Walter France et Pascal Ferron, Vice-Président de Walter France.
Pourquoi développer le savoir-être en tant que directeur administratif et financier ?
Les soft skills relèvent d’une manière d’être globale, permettant d’interagir efficacement et harmonieusement avec les autres. Un bon relationnel ou un leadership éprouvé font partie de ces compétences.
Aujourd’hui, le rôle du DAF évolue. Il acquiert une fonction plus transversale. Face aux changements sociaux, économiques et technologiques, le directeur administratif et financier doit :
- réinventer la complémentarité entre les programmes utilisés et son équipe ;
- redéfinir les tâches à forte valeur ajoutée que l’intelligence artificielle ne pourra pas effectuer ;
- former et faire monter en gamme ses collaborateurs ;
- enfin, communiquer et rassurer à ce sujet.
La fonction stratégique du DAF s’affirme de plus en plus, requérant une vision élargie de l’entreprise.
Diplomatie, pédagogie, adaptabilité : les trois indispensables pour le DAF d’aujourd’hui
Le développement du savoir-être est un atout global pour les directeurs administratifs et financiers. Mais certaines compétences sont plus importantes que d’autres.
Selon les intervenants Walter France, tout responsable gagnera à cultiver les qualités suivantes : le leadership et l’aptitude au management, le réseautage et le relationnel, la gestion du stress et la propension à cultiver une dynamique positive.
Mais à côté, d’autres soft skills sont plus encore indispensables pour le DAF souhaitant « côtoyer les sommets » de la finance :
- l’attention aux autres et la diplomatie pour conduire un dialogue budgétaire constructif avec les différents services ;
- la pédagogie pour vulgariser les concepts et éclairer les managers sur les enjeux financiers ;
- enfin, l’adaptabilité pour faire face aux évolutions technologiques et réglementaires.
Selon Céline Chicot, « le plus grand défi est la nouvelle temporalité à laquelle est confronté le DAF : l’immédiateté ».
Hugues Robert