Le 8 février prochain, l’Observatoire de la CCEF présentera ses conclusions pour accompagner l’évaluation des entreprises non cotées par les professionnels du chiffre. Cette étude permet d’évaluer la valeur des entreprises selon leur secteur et leur taille, abordant ainsi le coût du capital et la valorisation des PME.
Un coût du capital en baisse
L’étude évalue le coût du capital pour les sociétés cotées françaises (CAC 40) à 7,53 % pour l’année 2022, ce qui représente une baisse de 0,47 point comparée à l’année précédente : une baisse minime, compte tenu des effets engendrés par la crise sanitaire.
Concernant le taux des obligations à dix ans émises par l’Etat pour financer son déficit budgétaire, celui-ci a été fixé à 0,1 % : en réelle progression par rapport à l’an passé (- 0,34 %).
Concernant la prime de risque souhaitée par les investisseurs, celle-ci est évaluée à 7,43 % en diminution comparée à l’an dernier (8,34 %).
Une croissance mondiale à moyen terme de 2,2 % par an en volume
Selon les experts, la croissance annuelle post-Covid devrait se situer autour de 2,2 % en volume, volume inférieur d'un point au rythme de la croissance mondiale avant la crise sanitaire.
Investir dans une PME représente toujours un risque non négligeable
Pour les PME, le coût du capital demeure à un niveau élevé car les risques sont importants surtout dans le contexte actuel : pour une PME réalisant 10 millions d'euros de chiffre d’affaires et un résultat d’exploitation de 1,8 million, le risque additionnel est selon les experts de la CCEF de 5,7 %, ce qui situe le coût du capital à 7,53 % plus 5,7 % soit 13,23 %.
Léa Verdure
