En 2020, les candidats à la reprise d’entreprise se font plus nombreux. C'est ce qui ressort notamment du bilan du marché des cessions et reprises proposé par le groupe Michel Simond qui couvre cinquante cabinets spécialisés dans cette activité sur tout le territoire.
Une année 2020 en montagnes russes
En 2020, le nombre de transactions d’entreprise a diminué de 25 % par rapport à 2019 en France. L’année a été marquée par une reprise significative de l’activité à l’issue du premier confinement puis par une rétractation à partir du second confinement.
Le groupe Michel Simond a noté une évolution en ligne avec ces tendances. « Nous avons connu un excellent troisième trimestre » explique Mélanie Aloui, Directrice du groupe Michel Simond. « Entre juin et octobre 2020, les compromis et ventes signés au sein du réseau ont été en nette augmentation avec notamment un pic en juillet et en septembre, avec une progression de 77 % du nombre de compromis signés par rapport à 2019. »
Des acquéreurs potentiels plus nombreux et aux projets plus solides
En 2020, le nombre de candidats à la reprise a fortement augmenté : le groupe Michel Simond a ainsi enregistré une augmentation de 10 % des demandes par rapport à 2019. Pour l’essentiel, il s’agit de personnes physiques, notamment des cadres en reconversion qui anticipent les plans sociaux de leur employeur. Porteurs de solides compétences, ces nouveaux candidats à l’acquisition disposent également d’apports plus conséquents.
« Mais ces candidats à l’acquisition vont se montrer prudents. Ils prendront le temps de choisir leur investissement et exploreront un plus grand nombre de possibilités, nettement géographiques » ajoute Mélanie Aloui.
Les perspectives 2021
En 2021, selon Mélanie Aloui : « Le marché restera dynamique. Du fait de la demande élevée, les cédants pourront vendre leur entreprise sans la brader. Il leur faudra en revanche préparer plus minutieusement leurs arguments face aux acquéreurs et aux banques, en prévoyant des délais plus longs. »