La société Esker a mandaté OpinionWay pour prendre le pouls des directions financières et administratives en France.
Comment perçoivent-elles leur rôle à la fois dans le développement du chiffre d’affaires de leur entreprise et dans la conduite de sa transformation digitale ? Quel est leur regard sur le rôle que doit jouer la technologie dans l'exercice de leurs tâches quotidiennes ? Cette vaste enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 334 directeurs ou responsables des affaires financières d’entreprises de 50 salariés et plus.
En première ligne de la transformation digitale de l’entreprise
Si 71 % des DAF considèrent qu’ils jouent un rôle incontournable dans la transformation digitale de leur entreprise, un tiers (33 %) perçoivent leur fonction comme essentielle. Ce chiffre s’élève à 47 % dans les grandes entreprises.
Cette redéfinition de leur mission dans le cadre de la nécessaire transformation des entreprises s’est traduite pour 52 % d’entre eux par le sentiment d’avoir développé et acquis de nouvelles compétences. Ce constat est largement partagé dans les grandes entreprises (57 %) et plus particulièrement dans le secteur des services (62 %).
Aujourd’hui, 91 % des DAF déclarent que leur travail est reconnu et valorisé par leurs dirigeants et 87 % par les salariés de l’entreprise. Pour 89 % d’entre eux, ils considèrent qu’ils contribuent fortement à la performance de l’entreprise et pour 81 % que leur rôle est central en situation de crise.
Le prix à payer : une charge de travail de plus en plus importante
Ce rôle essentiel s’accompagne néanmoins de contreparties négatives en matière de conditions de travail : un DAF sur deux (54 %) éprouve du stress au travail. Ce chiffre s’élève même à 58 % dans le secteur des services et à 63 % dans les grandes entreprises.
De manière plus globale, cette situation de stress s’explique pour 81 % des DAF interrogés par une charge de travail trop importante. Ce ressenti est amplifié par le sentiment largement répandu de devoir réaliser au quotidien des tâches chronophages (50 %), répétitives (45 %) et à faible valeur ajoutée (34 %).
L’automatisation perçue comme une opportunité par les DAF
Dans ce contexte, loin d’être un motif de crainte, l’automatisation est perçue comme une opportunité pour leur fonction. C’est en particulier le cas dans le secteur industriel (49 %) et dans les grandes entreprises (48 %).
A ce titre, 85 % assurent que les solutions d’automatisation pourraient leur libérer du temps pour effectuer des tâches à valeur ajoutée, 78 % pour améliorer leur employabilité grâce à la formation, 76 % pour réduire le risque d’erreur humaine et pour mieux gérer l’écosystème de leur entreprise. Ils perçoivent aussi ses bénéfices en matière de RH : pour 59 % ce gain de temps leur permettrait de se consacrer davantage à la fidélisation (59 %) et au recrutement des talents (51 %).