Le licenciement d'une salariée qui a agi en justice contre une discrimination sexuelle peut s’apparenter à des représailles et réduire à néant la protection contre la discrimination.
L’affaire concerne le licenciement de la requérante après qu’elle a porté plainte pour discrimination fondée sur le sexe. En 2017, un juge du travail a accueilli l’action pour discrimination fondée sur le sexe que la requérante avait engagée contre son employeur. Avant le prononcé de cette décision, la requérante avait été licenciée pour violation des règles de confidentialité, se voyant reprocher d’avoir divulgué des données à caractère personnel dans le cadre de cette action.La requérante a entamé une seconde procédure, affirmant que son licenciement était une mesure de représailles. En 2019, (...)
