Suite à un mouvement de grève, deux employés ont été licenciés pour faute grave, leur employeur leur reprochant, d'une part, leur absence injustifiée et l'instauration d'un climat conflictuel, et, d'autre part, des faits de harcèlement, menaces et insultes proférées à l'égard d'autres salariés. Soutenant que leur licenciement était nul, les employés mis en cause ont saisi en référé la juridiction prud'homale d'une demande de réintégration et en paiement de sommes à titre de provision sur salaires. Dans un arrêt du 12 novembre 2007, la cour d'appel de Limoges a rejeté leur demande, retenant que les faits autres que ceux en relation avec la grève sont distincts de la participation à celle-ci et constitueraient, s'ils étaient établis, une cause réelle et sérieuse de licenciement. La Cour de (...)