Les moments de détente et de loisirs, la vie familiale et les sentiments personnels d'une personne, même publique, relèvent de la sphère privée.
Suite à la publication d'un article la concernant, une secrétaire d'Etat a assigné en référé l'éditeur d'un magazine qui avait publié un article, assortit de photographies prises à son insu, consacré à son départ du gouvernement, à sa nouvelle vie, à ses projets… En référé, le tribunal de grande instance de Nanterre, dans un jugement du 3 février 2011, a retenu que les moments de détente et de loisirs, la vie familiale et les sentiments personnels d'une personne, même publique, relèvent de la sphère privée. L'immixtion délibérée fans cette intimité constitue une faute dont le magazine doit répondre, dès lors que le propos choisi dans l'article (...)