Startups, PME et ETI à la conquête du monde

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Pramex et Banque Populaire ont dévoilé les résultats 2018 du baromètre sur l’implantation internationale des startups, PME et ETI françaises.

Après un premier baromètre consacré, en 2017, à l’implantation à l’international des startups françaises, Pramex et Banque Populaire ont élargi, cette année, leur champ d’investigation aux PME et ETI.

Même si elles abordent différemment leur développement à l’international, les startups, PME et ETI continuent de croître hors des frontières et concentrent leur stratégie de développement dans les pays matures à fort niveau de PIB, notamment aux Etats-Unis et en Europe.

Les startups françaises, toujours plus nombreuses à l’international

En un an, le nombre d’implantations de startups françaises à l’étranger a continué de croître (263 projets en 2017, en augmentation de 25 % par rapport à 2016), illustrant parfaitement le modèle de développement de ces jeunes pousses qui, en moyenne, s’installent à l’étranger dès leur quatrième année d’existence.

Sur la période 2011-2016, le nombre de projets menés par ces entreprises a d’ailleurs augmenté de 37 % en moyenne chaque année. Cela témoigne de l’internationalisation croissante des startups françaises et d’un modèle de développement plus dynamique que d’autres catégories de structures, car intégrant très rapidement la croissance à l’international.

Les Etats-Unis, l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Allemagne fortement plébiscités par les PME

Les Etats-Unis restent la destination privilégiée des entreprises françaises, avec 16 % des projets d’investissements en 2017, dont un nombre significatif de primo-investisseurs (principalement des startups). Les investisseurs privilégient la côte Est, où New York et Boston concentrent 40 % des implantations.

Avec 36,9 % des projets d’établissement, l’Europe et notamment l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne, attirent bon nombre d’entreprises françaises, à la fois pour des raisons de proximité, de normes européennes facilitant les flux d’affaires, de devise commune (hors Royaume-Uni) et d’absence de droit de douane.

Les fusions-acquisitions : l’apanage des ETI, entreprises plus expérimentées

En termes de croissance externe, 75 % des projets de fusions-acquisitions sont menés par des ETI, dans la mesure où un projet de croissance externe requiert à la fois des fonds financiers et une structure établie. Les entreprises qui effectuent ce type d’opérations sont, la plupart du temps, expérimentées et matures. En moyenne, elles disposent déjà de six filiales à l’international et maîtrisent les rouages des marchés mondiaux.

Toutefois, la part des startups est en constante augmentation. En 2017, ces dernières ont mené au moins 22 projets d’acquisition (soit 10 % du total des opérations) contre à peine cinq projets identifiés en 2016.