Une tribune de Philippe Barré, Associé Fondateur, B-ready.
Les cabinets ont déjà largement intégré le numérique dans leurs process au fil des années et la façon de traiter un dossier n’a plus grand-chose à voir aujourd’hui avec ce qu’elle était il y a dix ans. Cela dit, la profession va devoir faire rapidement un saut technologique pour s’adapter aux mutations de son environnement et profiter des opportunités qui s’offrent à elle.
La profession a déjà connu bien des mutations, mais le mouvement s’accélère : multiplication des applications à destination des entreprises, expansion rapide des fintech et des néo-banques, robots comptables, etc. Sans oublier, bien sûr, la généralisation de la facture électronique pour toutes les entreprises à compter du 1er janvier 2025, c’est-à-dire demain...
Toutes ces mutations vont imposer aux cabinets une véritable rupture. En effet, cette automatisation de la production (collecte, tenue, révision, déclarations...) va avoir un impact bien supérieur aux sauts technologiques précédents dans la mesure où elle impose aux cabinets de faire évoluer leur modèle en profondeur. C’est le fameux « effet papillon ». Pour faire court, la réaction en chaîne de l’automatisation de la production va obliger les cabinets à passer d’une logique de production de données comptables à une logique d’accompagnement des dirigeants.
La plupart des experts-comptables en sont bien conscients, mais peinent souvent à mettre en œuvre ce changement. Et le premier écueil qu’ils rencontrent est toujours le même : le manque de temps ! Dans ces conditions, l’automatisation de la production n’est plus une option pour améliorer la productivité, mais une nécessité absolue ! Si les cabinets n’automatisent pas leurs process, ils ne seront pas en mesure de développer de nouvelles missions.
Concrètement, les cabinets doivent s’approprier dès que possible de nouveaux outils pour réduire le temps consacré à la production des comptes. Parallèlement, ils doivent revoir en profondeur leurs process de production afin de tirer le meilleur parti de ces outils et d’être réellement en mesure de développer de nouvelles missions. C’est tout à fait faisable, de nombreux cabinets l’ont déjà fait. Mais quand la facture électronique sera effectivement obligatoire, il sera trop tard pour s’y mettre... il ne faut donc pas tarder !
On a beau être convaincu, c’est plus facile à dire qu’à faire ! C’est pourquoi Dext a fait appel à B-ready pour monter une campagne d’accompagnement des cabinets dans cette mutation. Sur chacun des thèmes abordés, Dext propose une vidéo, un webinaire, un autodiagnostic en ligne et une fiche méthodologique pour y arriver.
Philippe Barré, Associé Fondateur, B-ready