Pouvez-vous nous décrire votre parcours ? 

J’ai eu un parcours assez classique : classe prépa, diplôme d’école de commerce (l’Ecole de Management de Normandie), stage d’expertise dans l’audit chez PwC que j’ai quitté au bout de six ans pour m’associer avec Frédéric LAFAY, président actuel d’Exponens.

De retour au cabinet après une expatriation de trois ans à Washington DC, où je me suis consacrée à ma famille, il nous a paru une évidence de rejoindre un groupement tel que BKR car la dimension internationale était devenue incontournable.
Mais nous avons eu de suite l’ambition d’en faire quelque chose et pour cela il fallait s’impliquer.
J’ai donc été membre du conseil d'administration de la région EMEA (Europe Middle East Africa), puis présidente ; en parallèle j’ai travaillé mon propre réseau et nous avons décidé la création du Pôle International du cabinet en 1997.

Ainsi j’ai pu allier mon goût pour les voyages, la découverte de nouvelles activités et d'entreprises, et des hommes et femmes de toutes nationalités qui les dirigeaient, avec la pratique très concrète de l’accueil de groupes étrangers et de leurs salariés en France.

Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ? 

Je n’ai pas un meilleur souvenir mais plusieurs. Je me souviens avec émotion de ma "rentrée des classes" chez PwC, mon premier job.

Mais l’association avec Fréderic Lafay et la signature des statuts de notre premier cabinet alors même que je n’étais pas encore diplômée reste bien sûr l’étape fondatrice de ma carrière.

Ensuite il y a une succession de flashs : cours dispensés à l’EMN Normandie et l’ICS Bégué, premiers clients, et premiers impayés… première convention BKR International et création du Pôle International d’Exponens, rachats successifs de portefeuilles et de cabinets, changements de locaux et de dénomination sociale du cabinet, succès de mes clients et de mes collaborateurs !

Quels sont vos objectifs à la tête de BKR International ?

Le premier est déjà de maintenir notre rang et continuer à offrir le service de qualité que nos bureaux exécutifs rendent de par le monde à nos membres et que nos cabinets rendent à nos clients. Cela peut paraitre peu ambitieux mais nos structures administratives sont légères et notre force réside dans la bonne volonté et la cohésion d’individus géographiquement très éloignés les uns des autres. Donc, je dois garantir la pérennité de BKR International.

Par ailleurs, la concentration des cabinets de moyenne taille sur tous les marchés locaux sans exception, cabinets qui sont le cœur de nos adhérents, est un risque que tous les groupements mais aussi réseaux de cabinets doivent anticiper.

Enfin, ces dernières années ont été marquées chez BKR par notre développement en Chine et en Inde. Je pense que nous devons maintenant nous concentrer sur l’Afrique et l’Amérique du sud (d’où notre dernière convention à Santiago du Chili).