Quand les salariés de PME imaginent leur comité de direction composé de candidats à l’élection présidentielle : Emmanuel Macron, directeur financier - Benoit Hamon, directeur des ressources humaines ou Jean-Luc Mélenchon, directeur de la communication.
Sage, leader du marché et de la technologie pour les solutions intégrées de comptabilité, de paie et de gestion commerciale, dévoile les résultats d’une enquête inédite réalisée par OpinionWay et menée auprès de plus de 1000 salariés de PME. Partenaire de millions d’entreprises à travers le monde et en France, Sage a souhaité faire entendre la voix des salariés de PME à quelques jours de l’élection présidentielle.
Les principaux résultats de l’enquête :
Près de la moitié des salariés de PME considère que l’issue de l’élection pourrait avoir un impact concret sur son entreprise. Les jeunes et les cadres sont plus nombreux à anticiper un impact sur leur entreprise avec respectivement 58% et 61% d’entre eux.
Les pouvoirs publics français ne prennent pas suffisamment en compte les enjeux du monde de l’entreprise : 71 % des interrogés estiment que le monde de l’entreprise est trop peu pris en compte par les pouvoir publics. Un sentiment surtout partagé par les salariés plus âgés (83 %) et ceux dans les TPE (78 %) qui sont plus nombreux à faire ce constat.
La plupart des salariés de PME, considèrent que les candidats comprennent mal les enjeux concurrentiels, administratifs et financiers des entreprises.
En effet, plus d’1 salarié sur deux pense que les candidats actuels ne comprennent pas la réalité quotidienne des entreprises en matière de pression concurrentielle, et près de 2 salariés sur trois en termes de gestion administrative et de gestion de la trésorerie. (En particulier les salariés les plus âgés, dans les TPE et le secteur de la construction).
A ce titre, la majorité des salariés interrogés (84 %) déclarent accorder une importance majeure au fait qu’un Président ait une expérience du secteur privé alors qu’ils sont 59 % à penser qu’il est important que le Président ait une expérience de ministre. D’ailleurs, 72 % d’entre eux pensent que le ou la futur(e) Président(e) devrait s’inspirer des méthodes des chefs d’entreprise et ils sont également 72 % à penser qu’il (ou elle) devrait s’entourer de chefs d’entreprise. Un résultat d’autant plus significatif lorsque l’on constate que, selon un article des Echos, seulement 10 % des députés français ont une expérience entrepreneuriale dans le secteur privé contre 45 % aux Etats-Unis et 25 % en Angleterre.
"Compte tenu du rôle central des entreprises dans l’économie française, il est totalement légitime de donner la parole à ces milliers d’entrepreneurs et de salariés qui sont les forces vives de notre économie. Cette enquête interroge sur le fossé qui sépare le monde de l’entreprise de celui des politiques, une spécificité française comparée à l’Angleterre ou aux Etats-Unis. Elle confirme ce que nous avions déjà observé lors d’une précédente étude Sage qui constatait également le sentiment de sous-représentation des intérêts des TPE et des PME dans la sphère publique et politique. Comme toutes les élections présidentielles, celle qui approche est clé pour les entreprises, qui attendent beaucoup des pouvoirs publics, notamment en termes de mesures concrètes qui leur permettraient de simplifier leurs démarches administratives et soutenir leur croissance. En tant que partenaires des entreprises, notre ambition est de leur apporter tous les moyens nécessaires pour accélérer leur potentiel de croissance à travers nos solutions et nos services." commente Serge Masliah, Directeur Général Sage Europe du Sud.