Afin de présenter un état des lieux complet du mécénat d'entreprise en France et d’anticiper les nouvelles tendances, Admical réalise un baromètre tous les deux ans avec l’institut CSA.

Selon la dernière version parue en mai 2016, la moitié des entreprises de plus de 250 salariés sont désormais mécènes, et un quart des PME. Les entreprises ont donné 3,5 milliards d’euros en 2015, soit un bond de 25%. Parmi elles, 72% de TPE.

Le taux de mécénat des entreprises à partir de 1 salarié progresse : le taux d’entreprises mécènes en France passe de 12 à 14%, soient environ 170 000 entreprises*. Parmi ces entreprises mécènes, on compte une large majorité de TPE (72%).
Le budget du mécénat augmente également et passe de 2,8 à 3,5 milliards d’euros. Ce budget est porté par les ETI/GE qui représentent 60% du budget mécénat en France.
Les perspectives annoncées par les entreprises sont très optimistes : 79% des mécènes pensent stabiliser ou augmenter leur budget mécénat, 10% pensent le diminuer et seulement 2% le supprimer.

Concernant les actions soutenues, le social reste le budget le plus important avec 17% du budget qui lui est consacré et il est choisi par 26% des entreprises.
Le budget de la culture augmente et passe de 13 à 15% du budget total. Elle est choisie par 24% des entreprises.
Le sport est le domaine le plus prisé par les entreprises (48%) mais le budget qui lui est consacré reste plus modeste (12%).
Si le nombre d’entreprises qui choisissent l’éducation diminue (11%), la part du budget qui lui est consacrée augmente très nettement (14%). Les entreprises privilégient des projets qui s’exercent au niveau local ou régional (81%), et attachent une importance croissante à leurs relations avec les acteurs du territoire.

Concernant les pratiques des entreprises mécènes, si le mode d’intervention le plus pratiqué par les entreprises reste le mécénat financier (80% du budget), la part du mécénat de compétences dans le budget global augmente (12%).
Les entreprises mécènes pratiquent également le sponsoring (46%) et formalisent davantage une politique de développement durable ou de RSE (32%) que les entreprises non mécènes.
Le suivi et l’évaluation des projets sont pratiqués par 12% des entreprises mécènes, mais restent surtout une pratique d’ETI/GE (49%).