A la suite de son audition par la Commission de Cambourg dans le cadre de la réforme de l'audit légal, le syndicat IFEC de la profession comptable a émis douze propositions pour « un commissariat aux comptes au service de l’intérêt général ». Son Président Denis Barbarossa réagit dans nos colonnes.
Si le gouvernement a confirmé son projet de supprimer les commissaires aux comptes dans les PME, une Commission a dans le même temps été diligentée par les pouvoirs publics afin de réfléchir à l'avenir du monde du chiffre en conséquence. Cette Commission - placée sous l’égide du Président de l’ANC Patrick de Cambourg - a pour objectif d’accompagner la réforme des seuils d’audit légal dans le cadre du PACTE. Elle doit apporter de nouvelles perspectives de développement à la profession comptable.
La Commission de Cambourg a reçu et auditionné l'IFEC le 16 mai 2018. Et aujourd'hui, après avoir affiné sa réflexion autour de ces enjeux fondamentaux, le syndicat revient avec douze propositions pour repenser le commissariat aux comptes à l'aune de ses développements probables :
L’IFEC croit ainsi en « une profession libérale, indépendante et de croissance ». Son Président Denis Barbarossa a commenté : « En complément des propositions de la Compagnie nationale, l’IFEC a souhaité apporter non seulement son soutien mais surtout des propositions, parfois un peu différentes notamment sur le secteur associatif. Nous sommes en complet soutien sur les groupes et sur la révision légale qui est une proposition de la CNCC.
Mais nous souhaitons entrer dans une discussion constructive avec la tutelle. Il est facile de tenter de défendre coûte que coûte des seuils d’audit les plus bas possible. Nous avons conscience que ce n’est pas la demande de la tutelle. Ce n’est pas non plus l’objectif de la Commission de Cambourg. Notre volonté a donc été de faire des propositions constructives pour une profession de croissance au service de l’intérêt général. »
Hugues Robert