Les honoraires versés aux auditeurs en 2011, par les groupes du CAC 40, ont stagné par rapport aux années précédentes, ce qui confirme la pression à la baisse sur les tarifs de l'audit.
La crise aurait pu engendrer les dépenses de l'audit, car les évaluations sont plus complexes et délicates en période de difficultés économiques lorsque les résultats sont faibles. Cette stagnation des honoraires versés aux cabinets d'audit démontre que c'est une logique de restriction des dépenses qui prime dans les cabinets d'audit.Pour Jean-Luc Decornoy, président de KPMG France, "certains cabinets désireux de conquérir des parts de marché travaillent à perte. C'est au régulateur qu'il appartient de mettre de l'ordre avant que la qualité des prestation ne commence à poser un vrai problème de sécurité des (...)