La Cour de cassation juge que, lorsqu’il n’a pas respecté les règles de sa profession, un journaliste qui provoque une brusque chute du cours d’une action en diffusant, même involontairement, une information fausse ou trompeuse sur une société cotée en bourse, peut être sanctionné par l’Autorité des marchés financiers.
Le 22 novembre 2016 à 16h05, le "speed desk" du bureau parisien de l'agence de presse Bloomberg News, qui publie en temps réel des informations financières, a reçu par courriel un communiqué de presse se présentant comme émanant de la société Vinci, dont les titres sont admis à la négociation sur le marché réglementé Euronext Paris, intitulé "Vinci lance une révision de ses comptes consolidés pour l'année 2015 et le premier semestre 2016".Quelques minutes plus tard, (...)