Pour la première fois, un suicide vient d'être reconnu accident du travail par la Caisse primaire d'assurance-maladie des Hauts de Seine (CPAM), le 3 mai 2007. Ce suicide est le premier d'une série de trois suicides de salariés de Technocentre de Renault à Guyancourt. Comme le déclare l'avocat de la veuve du salarié, cette reconnaissance d'un lien avec le travail est une étape symbolique importante, sans compter les indemnisations auxquelles cela donne droit. La CPAM avait dans un premier temps rejeté le 17 janvier 2007, le classement du suicide en accident du travail, mais la caisse nationale d'assurance-maladie a demandé à la CPAM de réexaminer ce cas. L'avocate de la veuve va maintenant tenter de faire reconnaître la faute inexcusable de Renault qui avait, selon elle, une obligation d'assurer la sécurité (...)