Le préjudice causé par le non-respect d’un mandat de gestion est constitué par les pertes financières nées des investissements faits en dépassement du mandat.
La société A. a confié le 14 janvier 2010 à la société B. un mandat de gestion portant sur une certaine somme. Selon le mandat, l’objectif assigné à la gestion était “d’obtenir la valorisation du capital confié sans prendre de risque”, selon une gestion prudente et en vue de l’obtention d’une performance régulière, l’offre de gestion préconisant un “profil prudent investi à 100 % en obligations convertibles de bonne qualité”. La société B. a investi pour le compte de la société A. certains montants dans des obligations émises par l’Etat grec. Le 4 octobre 2012, la société A. a résilié le mandat. Après avoir (...)