Caractère exagéré des primes versées par exécution d'un contrat d'assurance-vie

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Il n'est pas nécessaire que le caractère exagéré des primes versées par exécution d'un contrat d'assurance-vie soit constaté par jugement pour que la bénéficiaire renonce au contrat litigieux.

La bénéficiaire d'une assurance-vie demande à ce que le capital soit inclut dans la succession à partager entre elle et l'héritière réservataire. Ayant déduit que cette dernière avait implicitement accepté le bénéfice de l'assurance-vie, l'administration fiscale la charge des droits de mutation par décès à concurrence des primes reçues par la défunte excédant le montant prévu par l'article 757 B du code général des impôts. Suite au rejet de sa réclamation amiable, l'héritière saisi le tribunal de grande instance afin d'être déchargée de l'imposition en faisant valoir qu'elle avait renoncé au (...)

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