Chèque falsifié et obligation de moyen

Banque / Finance / Assurances
Outils
TAILLE DU TEXTE

Le rajout d'une mention ne constitue pas une anomalie qu'un employé normalement avisé aurait dû déceler en procédant à la vérification de la régularité apparente du chèque.

La SCI D. a émis, le 14 janvier 2005, un chèque tiré sur son compte ouvert dans les livres de la banque C. au profit de la société P. Ce chèque, présenté au paiement par la société A. qui l'a complété en ajoutant la mention Azur piscines, a été payé par la banque. Reprochant à cette dernière d'avoir procédé à un paiement irrégulier, la SCI l'a assignée en responsabilité. La cour d'appel de Douai, dans un arrêt du 4 décembre 2008, a condamné la banque à restituer à la SCI la somme de 15.756,62 euros majorée des intérêts au taux légal au motif que le banquier tiré, dépositaire des fonds que lui a remis son (...)

L'article complet est réservé aux abonnés

Vous êtes abonné(e) à Veegee ? Identifiez-vous
Je m'identifie
Pour découvrir nos formules d'abonnement,
Je m'abonne