Le lien informatique entre le site internet d'un avocat et le nom patronymique d'un confrère ayant la même activité spécialisée est à l'origine d'un trouble manifestement illicite, dû à la confusion entre ces deux avocats, et doit être supprimé.
Soutenant que l'existence d'un lien, constitué par son propre nom patronyme, entre son site internet et celui de M. X. lui causait un trouble manifestement illicite, M. de Y. a assigné celui-ci devant le juge des référés d'un tribunal de grande instance qui lui a enjoint de faire procéder à la suppression de ce lien. Dans un arrêt du 18 mai 2011, la cour d'appel de Versailles a confirmé l'ordonnance.Les juges du fond ont constaté l'évidence d'un lien informatique entre le site de M. X. et le nom "de Y." comme unique critère de recherche et ont relevé que "ce (...)