Le tribunal de grande instance de Paris enjoint à Twitter de communiquer à la justice les données permettant d'identifier les auteurs de tweets racistes ou antisémites.
Le réseau social américain avait été assigné en référé par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et plusieurs autres associations, après la diffusion, en octobre 2012, de tweets reprenant les mots clés #unbonjuif et #unjuifmort. Le 24 janvier 2013, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Twitter de communiquer à ces associations les données permettant d'identifier les auteurs des tweets "manifestement illicites", dont les comptes avaient été désactivés en octobre 2012. L'entreprise dispose de quinze jours après signification de cette ordonnance pour exécuter cette demande, sous peine de paiement d'une (...)