L’étude menée auprès de 500 entreprises constate que les usages numériques sont largement répandus chez les consommateurs mais tardent à s’imposer dans les entreprises. Ce paradoxe s'expliquerait par des difficultés organisationnelles, un déficit de talents numériques, des marges financières plus serrées que dans d’autres pays, ainsi que par un manque d’implication des dirigeants.
L'enquête montre que le potentiel de valeur est considérable, tant pour les entreprises que pour l'économie française. En effet, la valeur ajoutée du numérique est évaluée à 110 milliards d'euros, et génère pour le consommateur un surplus de valeur équivalent à 13 milliards d'euros annuels. Elle relève également que l'accélération de la transformation numérique par les entreprises permettrait à la France d'accroître la part du numérique dans son PIB de 100 milliards d'euros par an et souligne que le potentiel des technologies numériques de rupture, que sont le cloud computing, l'impression 3D, l'internet des objets et le Big Data, s’élève à près de 1 000 milliards d’euros en France d’ici à 2025. A cet effet, les acteurs (gouvernement, grandes entreprises, acteurs de l’éducation, employeurs et salariés) sont invités à saisir ce potentiel, en améliorant l’environnement des affaires et en mettant en place des initiatives décisives en faveur du numérique.