Mazars offre un éclairage sur l’adaptation et l’évolution de la communication financière des entreprises françaises face au risque de change au travers d’un benchmark réalisé sur un échantillon du CAC 40.
L'ASSOCIE EXPERT :
Guillaume Devaux, Associé responsable de la cellule financement et trésorerie d'entreprises
Expert-Comptable, Commissaire aux Comptes et diplômé de l’ESSEC, Guillaume a débuté sa carrière en 2000 chez Mazars où il s'est spécialisé dans l'audit des groupes cotés en intervenant notamment dans le domaine des Media et des Télécommunications.
Il dispose d’une expertise dans la gestion des risques financiers et des opérations de financement des entreprises.
Associé depuis 2011, il est responsable de la cellule Financement & trésorerie d’entreprise qui s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire reconnue sur le marché des Grandes Entreprises comme des Entreprises de Taille Intermédiaire.
Avec son équipe, il contribue ainsi à l’organisation d’événements sur les sujets d’actualité (Financement par les marchés financiers, IFRS 9, EMIR, crédit inter-entreprises) ainsi qu’à des publications (Livre blanc du Reverse Factoring, Benchmarks sur l’information financière relative aux instruments financiers, enquête sur la gestion des risques financiers par les entreprises…)
Depuis 2012, il anime également le développement de Mazars en France dans la filière Media & Information.
LE CONTEXTE
Contexte et constats
- Crise économique et financière
- Volatilité élevée sur le marché des changes
- Situation d'Euro fort depuis juillet 2012
- Internationalisation croissante des échanges
Cela conduit à un accroissement de la gestion et de la communication autour du risque de change
Ce contexte expose de plus en plus les sociétés françaises aux devises étrangères. En effet, celles-ci doivent non seulement faire face à une situation d’euro fort mais également s’adapter à une multiplication des devises auxquelles elles sont exposées.
"La gestion du risque de change devient de plus en plus décisive et nécessite une analyse approfondie" commente Guillaume Devaux, associé Mazars.
LE PERIMETRE DE L’ETUDE
Menée entre 2011 et le 1er trimestre 2014, l'étude s'appuie sur l'information financière et trimestrielle de 36 sociétés du CAC 40.
LES INCIDENCES SUR LES ETATS FINANCIERS DES ENTREPRISES
Pour appréhender son incidence sur les états financiers d'une entreprise, plusieurs natures de risques ont été identifiées : le risque de transaction et le risque de conversion.
Appréhender ces risques : règles de communication sur les instruments financiers.
IFRS 7
"Pour appréhender l’incidence du taux de change sur les états financiers d’une entreprise, il est important de distinguer deux natures différentes de risque de change : le risque de change transactionnel (le plus fréquemment rencontré et supporté par chacune des filiales) ; le risque de change patrimonial (se manifeste sur la valeur des actifs et passifs en devises qui sont intégrés dans les comptes consolidés, ainsi que dans la conversion du résultat des entités", explique Guillaume Devaux, associé Mazars.
Il en résulte une prise de conscience de plus en plus importante des entreprises françaises à la fois en termes de prise en considération du risque de change, mais également en termes de communication sur leur performance financière.
"Ainsi, les sociétés du panel interrogé ont fait le choix en grande majorité en 2014 de communiquer bien au-delà des contraintes réglementaires qui existent, et d’isoler dans leur communication l’effet de change de la croissance à taux de change constant" ajoute Guillaume Devaux, Associé Mazars.
UN NOMBRE D'AGREGATS CROISSANTS DANS LA COMMUNICATION
Les sociétés du panel ont choisi de communiquer sur un nombre plus important d’agrégats pour clarifier l’impact du taux de change.
L’étude met également en avant l’importance que les sociétés du panel accordent à la communication portant sur leurs objectifs annuels. L’anticipation de l’incertitude croissante de l’effet de change sur les résultats conduit ces sociétés à isoler l’effet de change pour éviter l’impact d’une non-atteinte des objectifs.
DES DIVERGENCES SELON LES SECTEURS
Il est à noter que si nous sommes en face d’une tendance générale, certains secteurs sont plus exposés à ces risques de taux de change et l’intègrent d’autant plus dans leur communication financière : secteurs du luxe, de l’aéronautique, de l’alimentation et de la santé. Cette exposition découle directement de la nature de l’activité opérée. L’exposition sera ainsi maximale dans les secteurs opérant à l’étranger ou fortement exportateurs. "Toutes les entreprises du panel pour chacun de ces secteurs mentionnent toutes au moins un agrégat prenant en compte l’effet de change dans la présentation de leurs résultats annuels", précise Guillaume Devaux, Associé Mazars.
En revanche, les secteurs dont les marchés et les approvisionnements sont nationaux ou européens conservent une exposition mineure aux devises étrangères. Les secteurs des "utilities" et de la construction sont ainsi parmi les deux secteurs les moins impactés.
Pour découvrir l’étude complète et ses enseignements, nous vous invitons à la télécharger sur le site Mazars : http://www.mazars.fr/Accueil/News/Publications/Cahiers-techniques/Euro-fort-evolution-Communication-financiere