Le tribunal judiciaire de Paris juge disproportionnée la mesure réclamée par l'Etat de suspendre pour trois mois de la plateforme chinoise en France.
A la suite de la découverte, sur le site internet de commerce en ligne Shein, de produits illicites dont des poupées pédopornographiques, des armes de catégorie A et des médicaments interdits, l'Etat a demandé la suspension pour trois mois de la plateforme chinoise. Par un jugement rendu le 19 décembre 2025 selon la procédure accélérée au fond, le tribunal judiciaire de Paris rejette cette demande.Le juge reconnaît l’existence d’un "dommage grave à l’ordre public" mais juge la mesure "disproportionnée", estimant que ces ventes étaient "ponctuelles" et constatant que la plateforme a retiré les produits illicites. Le tribunal enjoint néanmoins (...)